En attendant une revue détaillée du bazar, voilà donc ma dernière oeuvre :
Profitez en en Streaming ! Si vous l'achetez (3€ c'est quoi une broutille hein ?), vous aurez un bonus avec ;)
Willy's Big Bang Theory Magic Revue, ou WBBTMR pour les intimes, est un groupe de rock. La seule chose à savoir sur eux (en dehors du fait que la musique est rock'n'roll!), C'est qu'ils sont ... Un. WBBTMR est une création exclusive de mon réseau de neurones à moi, Will. Vivant à Bruxelles depuis 2 ans, je voulais enregistrer et faire connaitre au monde entier le fruit de ma vision psychotique de la musique. Profitez en, profitez de la porte ouverte sur mon univers créatif et ses mécanismes.
mercredi 22 septembre 2010
mercredi 15 septembre 2010
The Wild Dishes sont sur Facebook. Aimez le Rock'n'Roll, aimez les Wild Dishes !
Donc, les assiettes sauvages commencent leur campagne de comm' avec quelques photos et des morceaux à écouter sans modération !
La page Facebook (n'hésitez pas à cliquer sur "J'aime", on aime quand on nous aime !)
La page Bandcamp, pour écouter, télécharger gratos ou nous donner des sioux :
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lundi 30 août 2010
dimanche 29 août 2010
Mes outils indispensables sinon je suis triste
Mais alors ? Que faut-il pour enregistrer des chansons chez soi ? Une table de mixage de la mort qui tue ? Des musiciens pro à 2000€ l’heure ?
Et bien non.
D’abord, il faut un petit coin à soi :
Ensuite, tout commence en gratouillant, donc il faut une gratounette. Ici, voici ma toute première guitare, que j’utilise encore tous les jours pour composer, et aussi pour enregistrer (le chat est en option) :
Après, une bonne guitare pour faire du bruit. Ici, ma dernière acquisition, une Viking Hagstrom. Trop belle :
Evidemment, dans mes morceaux, je rajoute une basse :
Un bon verre de pinard pour faire venir l’inspiration quand elle ne veut pas venir :
Un casque. Pour faire du bruit sans faire de bruit pour les voisins :
Un truc pour s’enregistrer quand même. Là c’est un Zoom R16. Pas cher du tout pour ce qu’il sait faire :
Un séquenceur, et donc un PC. Ici, c’est Reaper. Une tuerie :
Et un micro parce que bon, pour chanter c’est mieux :
vendredi 30 juillet 2010
Les Assiettes Sauvages
Oui, c'est comme ça qu'on s'est dénommés. Parce que d'abord, notre premier morceau était probablement la première expérience (pour nous en tout cas), de rock culinaire (pas encore core, mais on ne saurait tarder à déposer la marque). Et ensuite, parce qu'en cherchant un peu, on se rend compte qu'en ancien argot anglais, les wild dishes, ça veut dire : "les sales beaux gosses".
Ca nous a bien plu, parce que quand même, à moins qu'on s'auto-lance des fleurs, personne le fera pour nous.
Donc les plats sauvages, ou The Wild Dishes, c'est notre nom de scène.
Nous, c'est Pascal à la basse, Nico à la batterie, et donc moi, Will au chant et à la guitare.
Nos premiers morceaux sont écoutables, téléchargeables, et achetables pour les heureux donateurs qui voudraient promouvoir notre vice, ici :
Ca fait 2 ans qu'on joue alors on constitue encore notre paquet de compositions, mais on a déjà de quoi tenir 2 heures en concert, avec des reprises telles que "I Wanna Be Your Dog", "Marcia Baila" (et oui), "Pop" (des super et malheureusement méconnus Sloy), etc.
On qualifie nous mêmes notre style de garage à tendance rock/punk, mais tout ça reste mélodique malgré tout (c'est parce qu'on a pas encore rajouté core à la fin de notre rock culinaire).
Et donc aujourd'hui, on commence à démarcher pour trouver des concerts (on en a déjà fait un !), et ma foi, c'est pas easy easy, mais on persévère. On est comme ça nous. Pas de chichis. Appelez nous Super.
Donc parmi nos morceaux, il y a "American Fuckin' Bullshit Airlines", ode aux compagnies aériennes, composée suite à des déconvenues mémorables de Pascal, à noël dernier. C'est du rock/blues, qui tâche.
Il y a "La La La La". L'idée, c'est d'être dans la tête d'un psychopathe qui pense que la seule façon pour lui de sortir de l'asile, c'est d'enfermer tout le monde dedans, et lui dehors. Mais au final, il se rend compte qu'il est enfermé dehors... C'est un concept. Mais l'asile c'est l'idée derrière les Lalalala malades des choeurs.
"Andromeda" ? Bah ça parle d'un psychopathe qui s'est enrôlé dans une secte pour partir pour Andromède. On lui souhaite bonne chance. Robert si tu nous lis...
"Come Undone". Haha. Bon bah c'est une histoire de psychopathe un peu vampire, un peu taré, avec des paroles qui veulent pas dire grand chose... Mais ça pète. C'est du rock'n'roll quoi...
"Mind Your Step". Bon ben c'est une histoire de... Psychopathe... Bon là c'est un serial killer, alors on est un peu plus dans la normalité. Voyez, on est pas que fous.
"Lazy". Alors là, enfin ça parle pas de psychopathe. Non, juste un asocial. Mais on l'aime bien :D
Et puis y a aussi "Rock in the kitchen", et aussi "Life Is Rockin' Here", que je vous laisse découvrir.
Bon, vous l'aurez compris, on s'éclate, et on a énormément envie de jouer devant des gens.
Alors à très bientôt sur scène ;)
dimanche 25 juillet 2010
L'inspiration vient en dormant, mangeant, jouant...
Une nuit j'ai fait un rêve.
Jusque là rien de spécial. Sauf que celui là était particulier. Un de ceux qui laissent un goût amer, une mélancolie d'un temps ou d'une expérience qu'on n'a jamais vécue, mais qui paraissait tellement réelle et pleine de détails marquants dans ce même rêve qu'elle ne peut que laisser à imaginer que quelque part, dans une autre dimension, ou que sais-je, peut être dans un autre univers, on l'a réellement vécue. Il peut même arriver qu'en se réveillant d'une pareille expérience, on pleure.
En l'occurrence, et contrairement à la plupart du temps, je me suis souvenu de ce rêve.
Et par peur d'oublier ce moment, de ne plus avoir que le souvenir de la mélancolie éprouvée en le vivant, je l'ai noté.
Il se trouve que l'histoire était tellement bonne (à mon sens) et structurée telle quelle, qu'elle m'a incité à en commencer l'écriture sous forme de roman.
Seulement voilà, après 6 mois d'écriture forcenée, et 40 pages arrachées aux forceps des méandres de mon esprit vagabond, force était de constater que le roman n'était pas un format dans lequel j'excellais. Autant dire que je répugnais à me relire, trouvant le style totalement ampoulé, abrupt, manquant d'une finesse évidente, et dans les grandes lignes, totalement catastrophique.
Plusieurs mois passèrent avec toujours en tête cette histoire et mon envie manifeste d'en faire quelque chose. L'évidence mit du temps à s'imposer. Moi qui aimait plus que tout la musique et me mettait depuis un an à composer à tours de bras et écrire des paroles comme si ma vie en dépendait, n'avait pas imaginé jusqu'à présent en faire : un ALBUM.
L'idée était tellement évidente, et j'étais tellement concentré sur l'envie d'écrire un livre que j'avais complètement éludé cette option. Pourtant une fois énoncée, tout coula de source. J'avais le plan, je savais EXACTEMENT ce que j'allais imager comme scènes, et avec quelle couleur musicale. Mieux : les paroles me venaient déjà et coulaient de source et d'évidence.
Enfin mon récit ressemblait à quelque chose dont je n'avais pas honte.
C'est ainsi, que naquit la trilogie qui m'a pris un an a créer, composer, enregistrer, mixer, masteriser, conceptualiser. Et je n'ai pas encore fini, puisque me viennent encore des idées quant au concept graphique qui va accompagner l'oeuvre musicale. Tout cela sera fortement teinté de ce qui m'a plu dans The Wall de Pink Floyd. Pourquoi une trilogie ? Et bien tout simplement parce que l'histoire se décompose en 3 parties bien distinctes qui méritaient chacune un album pour pouvoir se matérialiser.
C'est ce qui compose la matière du prochain album que je mettrai en ligne sur Bandcamp. Et celui là, parce qu'il a nécessité une débauche d'énergie, de temps et de prises de têtes de tous les instants, sera payant au téléchargement. Gratuit à l'écoute, mais payant pour le mettre sur son ipod. Pourquoi ? Au delà du fait que tout travail mérite salaire, il me parait important pour cette oeuvre d'intégrer dans son téléchargement un acte de foi qui fera prendre conscience à la personne qui l'achètera toute l'importance qu'elle revêt à mes yeux.
J'ai intitulé cette histoire ONE BREATH.
Et la première partie donc : THE CONTINENT
En exclu lulu, la pochette :
Il ne faut pas se voiler la face, un rêve n'est que la somme de ses peurs, angoisses, espoirs, etc. le tout mêlé dans un imbroglio manifestement poétique. Alors bien sûr, l'achat permettra non seulement d'acquérir l'album dans un format de son choix, mais contiendra également un condensé de l'histoire, afin de bien comprendre et de mieux s'imprégner de l'expérience, ainsi que des dessins qui m'ont été inspirés par la mise à l'écrit de ce rêve.
Tout autant que j'ai eu d'émotions à rêver ce rêve, j'espère que vous en aurez à l'écouter, le lire, le regarder.
Sortie prévue aux environs de mi-août 2010. Les autres parties de la trilogie seront étalées dans le temps (1 à 2 mois entre chaque sortie).
Ps : à propos de Bandcamp, ce site est génial et permets non seulement d'écouter ma musique, mais également de la télécharger ou de l'acheter si vous jugez que cela se justifie (pour le prochain il n'y aura pas le choix, mais tout cela restera raisonnable).
L'adresse est : http://wbbtmr.bandcamp.com et à chaque fois que vous voyez ce petit plugin dont j'agrémente régulièrement mes posts, en cliquant sur le nom (Willy's Big Bang Theory Magic Revue), vous pouvez y accéder, ou écouter directement le plugin en appuyant sur play.
Re ps : ah oui, la morale d'aujourd'hui : ne lachez rien quand vous créez. Tout est sujet à inspiration, les rêves notamment sont des portes ouvertes vers des mondes intérieurs et inexplorés. J'attends pour ma part le prochain avec impatience.
vendredi 23 juillet 2010
Normandy, cas d'école, comment raconter une histoire en chanson
Haydeehowww !!!
Ok, donc maintenant que vous savez les grands principes qui régissent (n'est pas forcément un con) l'apparition de paroles dans mes morceaux, on va en étudier un. Je vais essayer (je dis bien essayer) de vous expliquer ce que j'ai voulu dire.
Le morceau s'appelle "NORMANDY", vous pouvez l'écouter ou le downloader là :
L'idée générale est de se mettre dans la peau d'un ptit gars ricain qui débarque en Normandie lors du Grand Jour (vous savez, les sanglots longs des violons, etc.). C'est pas forcément drôle, et j'ai pris le parti de suivre cette fameuse seconde pendant laquelle on revoit toute notre vie juste avant de mourir.
Ca commence donc par l'évocation de l'enfance, insouciante et joyeuse :
Ici, on fait un bond en avant de 10 ans, le gamin est devenu ado, et découvre les filles, l'université, son futur est à portée de main.
Brusque changement d'ambiance. On se retrouve quelques heures avant le débarquement, il faut se réveiller, ça sent la poudre, on commence à prendre conscience de la boucherie qui nous attend.
Le débarquement, les corps qui gisent partout, l'eau teintée de rouge, la peur, les réflexes (je tue avant d'être tué), la guerre quoi... Ici encore, le "champs lexical" est orienté (bloody, quake, cold chills, onslaught...). Il faut qu'on ressente l'angoisse, et l'horreur de la scène.
Confrontation entre le héros, et "l'ennemi" qui prend les traits d'un soldat aussi jeune que lui, et aussi apeuré. Il n'y a pas de méchant, ni de gentil, tout le monde ne sait pas ou plus ce qu'il fait là, mais on se bat quand même. Le dégout de la situation prend le pas sur la peur.
J'ai quand même dans tout ce maelström de violence, voulu insérer un passage un peu planant, où les deux protagonistes se regardent mourir. Les larmes et le sang sont mêlés, on sait qu'on va mourir.
La fin. Le héros meurt et atteint un "ailleurs". Il se remémore alors ce qui a vraiment compté dans sa vie, des images de bonheur et de félicité. Oubliées les horreurs de la guerre.
Musicalement, j'ai accompagné les paroles par une progression constante de la musique, avec un point d'orgue pendant le solo, juste avant que le soldat ne meure. La dernière partie constitue la "montée au ciel" (je ne suis pas croyant, mais je trouvais que l'image collait parfaitement au propos que je voulais énoncer dans ce morceau). C'est plutôt très compliqué d'expliquer comment les images et les scènes me viennent à l'esprit, mais tout apparaît comme si un film se déroulait devant mes yeux. Il faut que tout soit suffisamment évocateur pour que le texte soit condensé et exprime tout ce qu'on veut dire.
Bien, j'avais prévenu que tout ça serait bien triste, mais mince, ça se finit plutôt sur une note optimiste non ?
Ok, donc maintenant que vous savez les grands principes qui régissent (n'est pas forcément un con) l'apparition de paroles dans mes morceaux, on va en étudier un. Je vais essayer (je dis bien essayer) de vous expliquer ce que j'ai voulu dire.
Le morceau s'appelle "NORMANDY", vous pouvez l'écouter ou le downloader là :
L'idée générale est de se mettre dans la peau d'un ptit gars ricain qui débarque en Normandie lors du Grand Jour (vous savez, les sanglots longs des violons, etc.). C'est pas forcément drôle, et j'ai pris le parti de suivre cette fameuse seconde pendant laquelle on revoit toute notre vie juste avant de mourir.
Ca commence donc par l'évocation de l'enfance, insouciante et joyeuse :
1.
Now you’re dreaming: young and happy,
You play and laugh and you’re shiny
Life is full of joy, amaze me
Why don’t you come and hug me?Notez que tout concourt à sourire : des rires, du jeu, de la joie.
Ten years gone and the sun is shining
The grass is green and the girls are pretty
Life is full of hopes, you foresee
Future’s in hands, guarantee
Ici, on fait un bond en avant de 10 ans, le gamin est devenu ado, et découvre les filles, l'université, son futur est à portée de main.
Ohhhhhhh no, why don’t you trip in Normandy?
2.
Now you’re awake: feel sad and gloomy
Sirens are howling, men are screaming
The clothes are muddy and powder smelly
Get off your bed, it’s time for fighting
The bridge is in turmoil, and you’re scary
No need to hurry, you shall not tremble
Skies have been unleashed, trust in your country
Why don’t you worry, why in breeze quiver?
Ohhhhhhh no, why don’t you trip in Normandy?
Brusque changement d'ambiance. On se retrouve quelques heures avant le débarquement, il faut se réveiller, ça sent la poudre, on commence à prendre conscience de la boucherie qui nous attend.
3.
Now you’re landing: the water’s bloody
You quake in your boots, cold chills down your spine
Don’t think twice, just shoot them blind
Pray now, for Juno to spare your life
From left to right, behind and before you
World is on fire, onslaught on ragged glory
Bodies lying and you, you don’t stop by
Stop crying, run for your life
Ohhhhhh no, why don’t you trip in Normandy?
Le débarquement, les corps qui gisent partout, l'eau teintée de rouge, la peur, les réflexes (je tue avant d'être tué), la guerre quoi... Ici encore, le "champs lexical" est orienté (bloody, quake, cold chills, onslaught...). Il faut qu'on ressente l'angoisse, et l'horreur de la scène.
4.
Now you’re tired: need to sleep
No time to lay, heroes in progress
He looks at you, fear in his eyes
You look at him, no rest for the wicked
Why all these fighting? What do you live for?
In name of God and for your motherland
Blood in your hands, you feel sorry
The fear in his eyes is now disgust
Ohhhhhhh no, why don’t you trip in Normandy?
Confrontation entre le héros, et "l'ennemi" qui prend les traits d'un soldat aussi jeune que lui, et aussi apeuré. Il n'y a pas de méchant, ni de gentil, tout le monde ne sait pas ou plus ce qu'il fait là, mais on se bat quand même. Le dégout de la situation prend le pas sur la peur.
5.
Now you’re lying, and now you’re crying
Your murderer lying on your side
All around is sound and fury
You look at him, 18 and scary
The tears are flowing, drowned in blood
Partners in crime, howling for mercy
How deep is the wound in my chest?
How sweet will be my death?
Ohhhhhhh no, why don’t you trip in Normandy?
J'ai quand même dans tout ce maelström de violence, voulu insérer un passage un peu planant, où les deux protagonistes se regardent mourir. Les larmes et le sang sont mêlés, on sait qu'on va mourir.
6.
Now you’re dying, feel cold and sleepy
Useless body, one in a million
You see you lying, in blaze and glory
You see you lying, but don’t you care?
Remember my child, when life was happy
Remember my friend, your sweet love, your reason to be
Forget about the beach and the long sobs of violin
Without fear and anger, come to me, don’t be scary
La fin. Le héros meurt et atteint un "ailleurs". Il se remémore alors ce qui a vraiment compté dans sa vie, des images de bonheur et de félicité. Oubliées les horreurs de la guerre.
Musicalement, j'ai accompagné les paroles par une progression constante de la musique, avec un point d'orgue pendant le solo, juste avant que le soldat ne meure. La dernière partie constitue la "montée au ciel" (je ne suis pas croyant, mais je trouvais que l'image collait parfaitement au propos que je voulais énoncer dans ce morceau). C'est plutôt très compliqué d'expliquer comment les images et les scènes me viennent à l'esprit, mais tout apparaît comme si un film se déroulait devant mes yeux. Il faut que tout soit suffisamment évocateur pour que le texte soit condensé et exprime tout ce qu'on veut dire.
Bien, j'avais prévenu que tout ça serait bien triste, mais mince, ça se finit plutôt sur une note optimiste non ?
mercredi 21 juillet 2010
Cette page blanche est très effrayante
Et voilà. On est chaud, on veut se lancer et hop !! On a réussi à aligner 4 accords plutôt pas mal pour le couplet, un bon riff pour le refrain. Seulement, avant de devenir une star internationale, qui peut se nettoyer les pieds dans des pots à champagne, AVEC du champagne dedans, ben il va falloir mettre des paroles sur cette superbe mélodie qui va nous apporter gloire, fortune, célébrité, groupies, etc.
Sauf que, évidemment, c'est pas aussi simple hein.
Très vite, apparaît un truc horrible, qui à lui tout seul a du décourager une ribambelle assez impressionnante d'ex futures nouvelles stars (nous ne parlerons pas ici, de celles à qui l'on offre tout sur un plateau d'argent et encore moins de celles qui ne chantent pas sur leurs prétendus albums...) : LA PAGE BLANCHE
C'est comme tout. Il faut se lancer.
Ce que je fais, se résume à deux options, que je choisis au gré de mon inspiration :
- Je raconte une histoire. Oeuf, corse, celle ci implique qu'on ait quelque chose à raconter... Mais encore une fois, il suffit de commencer pour que la suite vienne d'elle même. Pensez à un évènement, choppez en un dans les news (même people, une grande source d'inspiration en ce qui me concerne...), et brodez autour. Finalement, raconter une histoire en chanson c'est pareil que pour un roman, sauf qu'évidemment il faut aller à l'essentiel.
- Je pose une ambiance. Plutôt qu'une histoire, les paroles vont établir un sentiment. Ce matin je me suis réveillé la tête dans le cul, dehors il pleut, et j'ai eu envie de parler de spleen. Voilà ce que sera mon prochain morceau. Un truc sur le spleen. Alors bien sûr, là, pour démarrer et poser des idées, et bien je vais commencer par écrire tous les mots qui me viennent à l'évocation de ce sentiment. En vrac, sans ordre ni quoi que ce soit. Et ensuite, et bien il va falloir les agencer, etc.
Dans les deux cas, je commence toujours par noter sur un bout de feuille des idées qui me viennent, qu'il ne faut pas perdre et que je mettrai quoi qu'il arrive dans le jet final.
Et voilà concrètement ce que donnent ses deux options en vrai, dans la life :
Ici, je raconte une histoire :
Been a slave for a while, living to the courtyard rhythm
Been dreaming for a long long time of bright lights and golden life
It was now or never, the rising of a new born idol
I’m gonna be a rock n roll star, forget about chickens and cows !
One fine fine morning, woke up at 5 and took my load
One guitar, one penny and a lot of dreams to catch
Took a bus to L.A., crossed Bad Lands and dirty towns
I’m gonna be a rock n roll star, no doubt I’m gonna kill’em all !
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll demon
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna make all the girls cry
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll fashion
Ooh yeah, ooh yeah, burn your idols and worship your lord !
Stopped on sunset at Venice beach and found myself hungry
Was held hands by a pretty girl, a fan among others
She was as beautiful (ooh yeah), as I will know fame and glory,
I’m gonna be a rock n roll star, but now I need a cheese burger
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll demon
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna make all the girls cry
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll fashion
Ooh yeah, ooh yeah, burn your idols and worship your lord !
SOLO
It’s a curse, it’s a bad awake, the dream is a dead horse
The lady was not in love, at last took my money and ran
Her friends were in love with my bags and took it for a long long trip
I’m gonna be a rock n roll star, but now I need a new guitar
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll demon
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna make all the girls cry
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll fashion
Ooh yeah, ooh yeah, burn your idols and worship your lord !
Ten years of begging later, I finally found my way
Got back in the farmland, and took care of old business
Take my guitar and play along, cows as fans, and cowboys as roadies,
I’m gonna be a rock n roll star, tonight the courtyard sold out
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll demon
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna make all the girls cry
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll fashion
Ooh yeah, ooh yeah, burn your idols and worship your lord !
Notez la tension dramatique et la fin à la morale implacable. Maintenant, j'espère qu'en lisant celle là, vous imaginerez un parterre de vaches, veaux, cochons, poulets, en train de se déhancher et headbanger en regardant notre cowboy en représentation.
Et puis en voilà une à ambiance :
As the night ran down
And everything was possible
You walked proud and loud
You walked around
You were a beautiful loser
But now you’re running out of time
As the moon shined for you
30 miles and a midnight blue
Well it’s nothing but a wet firecracker
You tried and you could have win
Well it’s nothing but a wet firecracker
Kick start her heart and leave mean
You feel miserable
Feel sad and dirty
As the sun rose tight
You walked alone
Birds are singing
She cries and sings sadly
A mocking bird took her heart
And left for the horizon
Well it’s nothing but a wet firecracker
You tried and you could have win
Well it’s nothing but a wet firecracker
Kick start her heart and leave mean
Point d'histoire donc, mais des impressions (souvent chez moi, les impressions sont des trucs malsains, et pourtant je suis plutôt jovial et rarement déprimé dans la vie de tous les jours... Allez savoir...)
J'essaierai la prochaine fois de détailler un peu mieux un morceau en particulier...
Il pleut toujours, et je me sens l'âme à écrire un blues sur le spleen. Ouh bon sang, ça va être d'un triste tout ça (cool !!!)
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lundi 19 juillet 2010
Rock Champêtre, blog champêtre...
Le temps d'intégrer les pénates périgourdines qui seront miennes durant 15 jours, et je reviens avec d'autres articles.
En attendant, je me mets au diapason de l'ambiance générale : guitare acoustique, slide, harmonica, on va faire dans le rural, et ma foi, j'espère bien pondre durant ces quelques jours des blues comme là bas...
En attendant, je vais faire prendre l'air à mes pieds en leur offrant un bain d'herbe fraîche (mais d'abord il faut passer par de l'herbe cramée par le soleil... La vie est dure...)
En attendant, je me mets au diapason de l'ambiance générale : guitare acoustique, slide, harmonica, on va faire dans le rural, et ma foi, j'espère bien pondre durant ces quelques jours des blues comme là bas...
En attendant, je vais faire prendre l'air à mes pieds en leur offrant un bain d'herbe fraîche (mais d'abord il faut passer par de l'herbe cramée par le soleil... La vie est dure...)
vendredi 16 juillet 2010
Au commencement étaient le plagiat et l'admiration
Alors, maintenant que j’ai parlé de moi, de mon historique musical, de mes influences, et de ma passion déraisonnée pour Guns ‘n’ Roses, nous pouvons rentrer dans le vif du sujet. Le vif du sujet étant la création et comment j’en suis arrivé à créer des morceaux qui parlent de psychopathes (la grosse tendance, il faut bien l’admettre). Et au départ quel est le sujet, la motivation qui va faire qu’on pond des tubes ?
Ben je dirais en ce qui me concerne, d’avoir beaucoup rêvé d’être à la place des stars que j’adule. Pas pour l’argent, les groupies, le champagne qui coule à flot et les téloches qu’on balance du haut de l’hôtel qu’on a consciencieusement saccagé auparavant… Non non. Ca je dirais que c’est quelque chose qui me ferait peur et m’inciterait à ne surtout pas m’infiltrer dans cette vie que je trouverais malsaine et qui ne conviendrait pas à ma bonhommie habituelle. Non, je parle de cette jouissance de jouer sur scène, de se transcender et d’être en communion avec un public qui rentre en transe lui aussi (parce qu’on ne peut qu’être en transe lors d’un concert, sinon ça sert à rien. Autant aller pointer à l’usine, le repas du soir est plus garanti). Attention, je ne parle pas ici de ces bêtes de scènes qui se roulent par terre pour « le show », mais bien de ceux qui sans trop en faire ou parce qu’ils ont pas envie de jouer cette mascarade, arrivent malgré tout à faire passer leur truc, à hypnotiser un auditoire par leur seule présence et leur rapport à leur musique. Dans le genre, dEUS a été une énorme claque. Jimmy Barnes et son show dans un placard à l’Arapaho aussi. Les Black Crowes idem, qui sont limites les yeux fermés ou rivés sur leurs instrus, mais qui sont tellement dedans que forcément on l’est avec eux.
Donc au début, et bien on veut imiter nos héros. Et faire un album, parce qu’un héros sans album n’est qu’un demi-dieu. Et forcément l’album ultime, parfait, ressemble au concert ultime, parfait. Un mélange d’énergie, de transe, de moments intimistes et de ruades guitaristiques échevelées. Un savant dosage de up and down. Des montagnes russes psychédéliques qui font décoller les pieds du sol. On trouvera forcément donc dans mes albums (certains sont des « compilations » de morceaux, d’autres, des concepts indissociables) tous ces ingrédients.
Prenons exemple sur « Songs Of Love And Brotherhood ». Bon, j’avoue que pour celui là j’ai un peu triché, vu que la version que je présente aujourd’hui est un montage de plusieurs morceaux issus de mes 3 premiers albums. Mais le principe reste valable malgré tout. Donc :
On commence tel le sauvage moyen par « Nasty Habits », un morceau bien punk dans l’esprit, rapide (tempo à 200BPM, ça pulse sa mémé), hurlé plus que chanté. 2’20 au compteur. Ca pose l’ambiance, il faut saisir l’auditeur. Ca continue avec « Lunatic », du rock super basique, avec solos, refrains porteurs (enfin je trouve hein…), on continue de saisir. Une fois l’auditeur bien saisi d’un côté, on retourne, et on attaque avec « Rock’n’Roll Demon » pour faire évaporer le gras. C’est un rock’n’roll bien des familles, avec des paroles rigolotes (l’épopée d’un garçon de ferme qui veut devenir une rock star, et qui finit à la ferme entouré de vaches, cochons, poules pour sa prestation la plus faramineuse). Normalement, ça headbangue là-dessus.
Voilà, l’auditeur/spectateur est saisi. On peut le faire mitonner un poil avec « Normandy ». Un long morceau (et encore je vous ai épargné la version de 20’, celle-ci est réduite de moitié) qui plonge dans l’esprit d’un soldat ricain mourant sur Juno Beach lors du débarquement allié. Le morceau n’est pas drôle, assez introspectif, et la fin devrait inciter (enfin c’est ce que j’ai essayé de faire, encore une fois je n’ai pas la science infuse, je parle de mon expérience et de comment j’ai voulu la mener) aux images éthérées d’un au-delà très planant.
Après ce passage évocateur, convoquant les esprits, on repart sur du bon rock qui donne envie de danser et balancer la tête d’avant en arrière avec « Little Piggy ». Rock’n’roll, pas prise de tête. On s’amuse aussi hein.
« Firecracker » et « Toxic Avenue », bien dans l’esprit Tom Petty / Bruce Springsteen, doivent être le moment fort de l’album/Concert, avant de terminer sur « Cornershop ».
Cornershop, c’est mon morceau préféré. Je le joue depuis que j’ai une guitare dans les mains (en fait pour être plus exact depuis que j’ai découvert l’open tuning de Sol). On reviendra sur ce morceau plus tard pour le décortiquer comme il se doit. Les paroles sont de l’ami Séb, mais il avait du lire dans mes pensées ce jour là, j’aurais écrit exactement le même genre de trucs.
J’ai beaucoup de mal avec les albums plutôt homogènes. Enfin, pas dans le son, il faut que le son soit homogène, qu’un look audio se dégage d’un album et donc de son/ses interprètes. Mais un peu de diversité ne fait pas de mal. Par contre, il ne faut pas exagérer : un album avec un blues, un funk, un reggae, etc. ça fait vraiment trop fourre tout. C’est compliqué d’être cohérent sans être chiant…
Donc j'élabore ma "playlist" idéale sans encore avoir les titres, ou ne serait-ce qu'une idée vague des morceaux que je vais y mettre. Toute cela donne une ligne directrice à mon projet. Je trouve ça bien plus constructif et attrayant pour s'embarquer ensuite dans la composition pure et dure.
Une fois l’idée générale de l’album en tête ou notée sur papier on va attaquer les morceaux. Les composer, les écrire, c’est passionnant, l’idée étant évidemment d’éviter le syndrome de la page blanche. Je l’ai eu au début ce syndrome. Mais j’imagine que c’est comme tout. Une fois qu’on s’y met définitivement, ça sort tout seul. Pour reprendre un célèbre penseur du 21e siècle, ça doit être un peu comme le Ketchup…
Prochaine étape donc : j’ai une page blanche. A quoi ça sert ?
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