vendredi 30 juillet 2010

Les Assiettes Sauvages




Oui, c'est comme ça qu'on s'est dénommés. Parce que d'abord, notre premier morceau était probablement la première expérience (pour nous en tout cas), de rock culinaire (pas encore core, mais on ne saurait tarder à déposer la marque). Et ensuite, parce qu'en cherchant un peu, on se rend compte qu'en ancien argot anglais, les wild dishes, ça veut dire : "les sales beaux gosses".

Ca nous a bien plu, parce que quand même, à moins qu'on s'auto-lance des fleurs, personne le fera pour nous.


Donc les plats sauvages, ou The Wild Dishes, c'est notre nom de scène.

Nous, c'est Pascal à la basse, Nico à la batterie, et donc moi, Will au chant et à la guitare.


Nos premiers morceaux sont écoutables, téléchargeables, et achetables pour les heureux donateurs qui voudraient promouvoir notre vice, ici :

<a href="http://thewilddishes.bandcamp.com/album/afba-demo">American Fuckin' Bullshit Airlines by The Wild Dishes</a>


Ca fait 2 ans qu'on joue alors on constitue encore notre paquet de compositions, mais on a déjà de quoi tenir 2 heures en concert, avec des reprises telles que "I Wanna Be Your Dog", "Marcia Baila" (et oui), "Pop" (des super et malheureusement méconnus Sloy), etc.

On qualifie nous mêmes notre style de garage à tendance rock/punk, mais tout ça reste mélodique malgré tout (c'est parce qu'on a pas encore rajouté core à la fin de notre rock culinaire).

Et donc aujourd'hui, on commence à démarcher pour trouver des concerts (on en a déjà fait un !), et ma foi, c'est pas easy easy, mais on persévère. On est comme ça nous. Pas de chichis. Appelez nous Super.

Donc parmi nos morceaux, il y a "American Fuckin' Bullshit Airlines", ode aux compagnies aériennes, composée suite à des déconvenues mémorables de Pascal, à noël dernier. C'est du rock/blues, qui tâche.

Il y a "La La La La". L'idée, c'est d'être dans la tête d'un psychopathe qui pense que la seule façon pour lui de sortir de l'asile, c'est d'enfermer tout le monde dedans, et lui dehors. Mais au final, il se rend compte qu'il est enfermé dehors... C'est un concept. Mais l'asile c'est l'idée derrière les Lalalala malades des choeurs.


"Andromeda" ? Bah ça parle d'un psychopathe qui s'est enrôlé dans une secte pour partir pour Andromède. On lui souhaite bonne chance. Robert si tu nous lis...

"Come Undone". Haha. Bon bah c'est une histoire de psychopathe un peu vampire, un peu taré, avec des paroles qui veulent pas dire grand chose... Mais ça pète. C'est du rock'n'roll quoi...

"Mind Your Step". Bon ben c'est une histoire de... Psychopathe... Bon là c'est un serial killer, alors on est un peu plus dans la normalité. Voyez, on est pas que fous.

"Lazy". Alors là, enfin ça parle pas de psychopathe. Non, juste un asocial. Mais on l'aime bien :D

Et puis y a aussi "Rock in the kitchen", et aussi "Life Is Rockin' Here", que je vous laisse découvrir.

Bon, vous l'aurez compris, on s'éclate, et on a énormément envie de jouer devant des gens.

Alors à très bientôt sur scène ;)

dimanche 25 juillet 2010

L'inspiration vient en dormant, mangeant, jouant...



Une nuit j'ai fait un rêve.

Jusque là rien de spécial. Sauf que celui là était particulier. Un de ceux qui laissent un goût amer, une mélancolie d'un temps ou d'une expérience qu'on n'a jamais vécue, mais qui paraissait tellement réelle et pleine de détails marquants dans ce même rêve qu'elle ne peut que laisser à imaginer que quelque part, dans une autre dimension, ou que sais-je, peut être dans un autre univers, on l'a réellement vécue. Il peut même arriver qu'en se réveillant d'une pareille expérience, on pleure.

En l'occurrence, et contrairement à la plupart du temps, je me suis souvenu de ce rêve.

Et par peur d'oublier ce moment, de ne plus avoir que le souvenir de la mélancolie éprouvée en le vivant, je l'ai noté.

Il se trouve que l'histoire était tellement bonne (à mon sens) et structurée telle quelle, qu'elle m'a incité à en commencer l'écriture sous forme de roman.

Seulement voilà, après 6 mois d'écriture forcenée, et 40 pages arrachées aux forceps des méandres de mon esprit vagabond, force était de constater que le roman n'était pas un format dans lequel j'excellais. Autant dire que je répugnais à me relire, trouvant le style totalement ampoulé, abrupt, manquant d'une finesse évidente, et dans les grandes lignes, totalement catastrophique.

Plusieurs mois passèrent avec toujours en tête cette histoire et mon envie manifeste d'en faire quelque chose. L'évidence mit du temps à s'imposer. Moi qui aimait plus que tout la musique et me mettait depuis un an à composer à tours de bras et écrire des paroles comme si ma vie en dépendait, n'avait pas imaginé jusqu'à présent en faire : un ALBUM.

L'idée était tellement évidente, et j'étais tellement concentré sur l'envie d'écrire un livre que j'avais complètement éludé cette option. Pourtant une fois énoncée, tout coula de source. J'avais le plan, je savais EXACTEMENT ce que j'allais imager comme scènes, et avec quelle couleur musicale. Mieux : les paroles me venaient déjà et coulaient de source et d'évidence.

Enfin mon récit ressemblait à quelque chose dont je n'avais pas honte.

C'est ainsi, que naquit la trilogie qui m'a pris un an a créer, composer, enregistrer, mixer, masteriser, conceptualiser. Et je n'ai pas encore fini, puisque me viennent encore des idées quant au concept graphique qui va accompagner l'oeuvre musicale. Tout cela sera fortement teinté de ce qui m'a plu dans The Wall de Pink Floyd. Pourquoi une trilogie ? Et bien tout simplement parce que l'histoire se décompose en 3 parties bien distinctes qui méritaient chacune un album pour pouvoir se matérialiser.

C'est ce qui compose la matière du prochain album que je mettrai en ligne sur Bandcamp. Et celui là, parce qu'il a nécessité une débauche d'énergie, de temps et de prises de têtes de tous les instants, sera payant au téléchargement. Gratuit à l'écoute, mais payant pour le mettre sur son ipod. Pourquoi ? Au delà du fait que tout travail mérite salaire, il me parait important pour cette oeuvre d'intégrer dans son téléchargement un acte de foi qui fera prendre conscience à la personne qui l'achètera toute l'importance qu'elle revêt à mes yeux.

J'ai intitulé cette histoire ONE BREATH.
Et la première partie donc : THE CONTINENT


En exclu lulu, la pochette :


Il ne faut pas se voiler la face, un rêve n'est que la somme de ses peurs, angoisses, espoirs, etc. le tout mêlé dans un imbroglio manifestement poétique. Alors bien sûr, l'achat permettra non seulement d'acquérir l'album dans un format de son choix, mais contiendra également un condensé de l'histoire, afin de bien comprendre et de mieux s'imprégner de l'expérience, ainsi que des dessins qui m'ont été inspirés par la mise à l'écrit de ce rêve.

Tout autant que j'ai eu d'émotions à rêver ce rêve, j'espère que vous en aurez à l'écouter, le lire, le regarder.

Sortie prévue aux environs de mi-août 2010. Les autres parties de la trilogie seront étalées dans le temps (1 à 2 mois entre chaque sortie).

Ps : à propos de Bandcamp, ce site est génial et permets non seulement d'écouter ma musique, mais également de la télécharger ou de l'acheter si vous jugez que cela se justifie (pour le prochain il n'y aura pas le choix, mais tout cela restera raisonnable).

L'adresse est : http://wbbtmr.bandcamp.com et à chaque fois que vous voyez ce petit plugin dont j'agrémente régulièrement mes posts, en cliquant sur le nom (Willy's Big Bang Theory Magic Revue), vous pouvez y accéder, ou écouter directement le plugin en appuyant sur play.

<a href="http://wbbtmr.bandcamp.com/album/songs-of-love-and-brotherhood">Nasty Habits by Willy's Big Bang Theory Magic Revue</a>

Re ps : ah oui, la morale d'aujourd'hui : ne lachez rien quand vous créez. Tout est sujet à inspiration, les rêves notamment sont des portes ouvertes vers des mondes intérieurs et inexplorés. J'attends pour ma part le prochain avec impatience.

vendredi 23 juillet 2010

Normandy, cas d'école, comment raconter une histoire en chanson

Haydeehowww !!!


Ok, donc maintenant que vous savez les grands principes qui régissent (n'est pas forcément un con) l'apparition de paroles dans mes morceaux, on va en étudier un. Je vais essayer (je dis bien essayer) de vous expliquer ce que j'ai voulu dire.


Le morceau s'appelle "NORMANDY", vous pouvez l'écouter ou le downloader là :


<a href="http://wbbtmr.bandcamp.com/track/normandy">Normandy by Willy's Big Bang Theory Magic Revue</a>

L'idée générale est de se mettre dans la peau d'un ptit gars ricain qui débarque en Normandie lors du Grand Jour (vous savez, les sanglots longs des violons, etc.). C'est pas forcément drôle, et j'ai pris le parti de suivre cette fameuse seconde pendant laquelle on revoit toute notre vie juste avant de mourir.





Ca commence donc par l'évocation de l'enfance, insouciante et joyeuse :

1. 

Now you’re dreaming: young and happy, 

You play and laugh and you’re shiny 

Life is full of joy, amaze me 

Why don’t you come and hug me? 
Notez que tout concourt à sourire : des rires, du jeu, de la joie.



Ten years gone and the sun is shining 

The grass is green and the girls are pretty 

Life is full of hopes, you foresee 

Future’s in hands, guarantee 


Ici, on fait un bond en avant de 10 ans, le gamin est devenu ado, et découvre les filles, l'université, son futur est à portée de main.



Ohhhhhhh no, why don’t you trip in Normandy? 



2. 

Now you’re awake: feel sad and gloomy 

Sirens are howling, men are screaming 

The clothes are muddy and powder smelly 

Get off your bed, it’s time for fighting 



The bridge is in turmoil, and you’re scary 

No need to hurry, you shall not tremble 

Skies have been unleashed, trust in your country 

Why don’t you worry, why in breeze quiver? 



Ohhhhhhh no, why don’t you trip in Normandy? 


Brusque changement d'ambiance. On se retrouve quelques heures avant le débarquement, il faut se réveiller, ça sent la poudre, on commence à prendre conscience de la boucherie qui nous attend.



3. 

Now you’re landing: the water’s bloody 

You quake in your boots, cold chills down your spine 

Don’t think twice, just shoot them blind 

Pray now, for Juno to spare your life 



From left to right, behind and before you 

World is on fire, onslaught on ragged glory 

Bodies lying and you, you don’t stop by 

Stop crying, run for your life 



Ohhhhhh no, why don’t you trip in Normandy? 


Le débarquement, les corps qui gisent partout, l'eau teintée de rouge, la peur, les réflexes (je tue avant d'être tué), la guerre quoi... Ici encore, le "champs lexical" est orienté (bloody, quake, cold chills, onslaught...). Il faut qu'on ressente l'angoisse, et l'horreur de la scène.



4. 

Now you’re tired: need to sleep 

No time to lay, heroes in progress 

He looks at you, fear in his eyes 

You look at him, no rest for the wicked 



Why all these fighting? What do you live for? 

In name of God and for your motherland 

Blood in your hands, you feel sorry 

The fear in his eyes is now disgust 



Ohhhhhhh no, why don’t you trip in Normandy? 



Confrontation entre le héros, et "l'ennemi" qui prend les traits d'un soldat aussi jeune que lui, et aussi apeuré. Il n'y a pas de méchant, ni de gentil, tout le monde ne sait pas ou plus ce qu'il fait là, mais on se bat quand même. Le dégout de la situation prend le pas sur la peur.



5. 

Now you’re lying, and now you’re crying 

Your murderer lying on your side 

All around is sound and fury 

You look at him, 18 and scary 



The tears are flowing, drowned in blood 

Partners in crime, howling for mercy 

How deep is the wound in my chest? 

How sweet will be my death? 



Ohhhhhhh no, why don’t you trip in Normandy? 


J'ai quand même dans tout ce maelström de violence, voulu insérer un passage un peu planant, où les deux protagonistes se regardent mourir. Les larmes et le sang sont mêlés, on sait qu'on va mourir.



6. 

Now you’re dying, feel cold and sleepy 

Useless body, one in a million 

You see you lying, in blaze and glory 

You see you lying, but don’t you care? 



Remember my child, when life was happy 

Remember my friend, your sweet love, your reason to be 

Forget about the beach and the long sobs of violin 

Without fear and anger, come to me, don’t be scary



La fin. Le héros meurt et atteint un "ailleurs". Il se remémore alors ce qui a vraiment compté dans sa vie, des images de bonheur et de félicité. Oubliées les horreurs de la guerre.


Musicalement, j'ai accompagné les paroles par une progression constante de la musique, avec un point d'orgue pendant le solo, juste avant que le soldat ne meure. La dernière partie constitue la "montée au ciel" (je ne suis pas croyant, mais je trouvais que l'image collait parfaitement au propos que je voulais énoncer dans ce morceau). C'est plutôt très compliqué d'expliquer comment les images et les scènes me viennent à l'esprit, mais tout apparaît comme si un film se déroulait devant mes yeux. Il faut que tout soit suffisamment évocateur pour que le texte soit condensé et exprime tout ce qu'on veut dire.


Bien, j'avais prévenu que tout ça serait bien triste, mais mince, ça se finit plutôt sur une note optimiste non ?

mercredi 21 juillet 2010

Cette page blanche est très effrayante

Et voilà. On est chaud, on veut se lancer et hop !! On a réussi à aligner 4 accords plutôt pas mal pour le couplet, un bon riff pour le refrain. Seulement, avant de devenir une star internationale, qui peut se nettoyer les pieds dans des pots à champagne, AVEC du champagne dedans, ben il va falloir mettre des paroles sur cette superbe mélodie qui va nous apporter gloire, fortune, célébrité, groupies, etc.

Sauf que, évidemment, c'est pas aussi simple hein.

Très vite, apparaît un truc horrible, qui à lui tout seul a du décourager une ribambelle assez impressionnante d'ex futures nouvelles stars (nous ne parlerons pas ici, de celles à qui l'on offre tout sur un plateau d'argent et encore moins de celles qui ne chantent pas sur leurs prétendus albums...) : LA PAGE BLANCHE


C'est comme tout. Il faut se lancer.

Ce que je fais, se résume à deux options, que je choisis au gré de mon inspiration :


  1. Je raconte une histoire. Oeuf, corse, celle ci implique qu'on ait quelque chose à raconter... Mais encore une fois, il suffit de commencer pour que la suite vienne d'elle même. Pensez à un évènement, choppez en un dans les news (même people, une grande source d'inspiration en ce qui me concerne...), et brodez autour. Finalement, raconter une histoire en chanson c'est pareil que pour un roman, sauf qu'évidemment il faut aller à l'essentiel.
  2. Je pose une ambiance. Plutôt qu'une histoire, les paroles vont établir un sentiment. Ce matin je me suis réveillé la tête dans le cul, dehors il pleut, et j'ai eu envie de parler de spleen. Voilà ce que sera mon prochain morceau. Un truc sur le spleen. Alors bien sûr, là, pour démarrer et poser des idées, et bien je vais commencer par écrire tous les mots qui me viennent à l'évocation de ce sentiment. En vrac, sans ordre ni quoi que ce soit. Et ensuite, et bien il va falloir les agencer, etc.


Dans les deux cas, je commence toujours par noter sur un bout de feuille des idées qui me viennent, qu'il ne faut pas perdre et que je mettrai quoi qu'il arrive dans le jet final.

Et voilà concrètement ce que donnent ses deux options en vrai, dans la life :
<a href="http://wbbtmr.bandcamp.com/track/rocknroll-demon">Rock'n'Roll Demon by Willy's Big Bang Theory Magic Revue</a>

Ici, je raconte une histoire :


Been a slave for a while, living to the courtyard rhythm
Been dreaming for a long long time of bright lights and golden life
It was now or never, the rising of a new born idol
I’m gonna be a rock n roll star, forget about chickens and cows !

One fine fine morning, woke up at 5 and took my load
One guitar, one penny and a lot of dreams to catch
Took a bus to L.A., crossed Bad Lands and dirty towns
I’m gonna be a rock n roll star, no doubt I’m gonna kill’em all !

Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll demon
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna make all the girls cry
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll fashion
Ooh yeah, ooh yeah, burn your idols and worship your lord !

Stopped on sunset at Venice beach and found myself hungry
Was held hands by a pretty girl, a fan among others
She was as beautiful (ooh yeah), as I will know fame and glory,
I’m gonna be a rock n roll star, but now I need a cheese burger

Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll demon
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna make all the girls cry
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll fashion
Ooh yeah, ooh yeah, burn your idols and worship your lord !

SOLO

It’s a curse, it’s a bad awake, the dream is a dead horse
The lady was not in love, at last took my money and ran
Her friends were in love with my bags and took it for a long long trip
I’m gonna be a rock n roll star, but now I need a new guitar

Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll demon
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna make all the girls cry
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll fashion
Ooh yeah, ooh yeah, burn your idols and worship your lord !

Ten years of begging later, I finally found my way
Got back in the farmland, and took care of old business
Take my guitar and play along, cows as fans, and cowboys as roadies,
I’m gonna be a rock n roll star, tonight the courtyard sold out

Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll demon
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna make all the girls cry
Ooh yeah, ooh yeah, I’m gonna be a rock n roll fashion
Ooh yeah, ooh yeah, burn your idols and worship your lord !



Notez  la tension dramatique et la fin à la morale implacable. Maintenant, j'espère qu'en lisant celle là, vous imaginerez un parterre de vaches, veaux, cochons, poulets, en train de se déhancher et headbanger en regardant notre cowboy en représentation.

Et puis en voilà une à ambiance :

<a href="http://wbbtmr.bandcamp.com/track/firecracker">Firecracker by Willy's Big Bang Theory Magic Revue</a>


As the night ran down 




And everything was possible 
You walked proud and loud 
You walked around 

You were a beautiful loser 
But now you’re running out of time 
As the moon shined for you 
30 miles and a midnight blue 


Well it’s nothing but a wet firecracker 
You tried and you could have win 
Well it’s nothing but a wet firecracker 
Kick start her heart and leave mean 

You feel miserable 
Feel sad and dirty 
As the sun rose tight 
You walked alone 

Birds are singing 
She cries and sings sadly 
A mocking bird took her heart 
And left for the horizon 

Well it’s nothing but a wet firecracker 
You tried and you could have win 
Well it’s nothing but a wet firecracker 
Kick start her heart and leave mean


Point d'histoire donc, mais des impressions (souvent chez moi, les impressions sont des trucs malsains, et pourtant je suis plutôt jovial et rarement déprimé dans la vie de tous les jours... Allez savoir...)

J'essaierai la prochaine fois de détailler un peu mieux un morceau en particulier...

Il pleut toujours, et je me sens l'âme à écrire un blues sur le spleen. Ouh bon sang, ça va être d'un triste tout ça (cool !!!)

lundi 19 juillet 2010

Rock Champêtre, blog champêtre...

Le temps d'intégrer les pénates périgourdines qui seront miennes durant 15 jours, et je reviens avec d'autres articles.

En attendant, je me mets au diapason de l'ambiance générale : guitare acoustique, slide, harmonica, on va faire dans le rural, et ma foi, j'espère bien pondre durant ces quelques jours des blues comme là bas...

En attendant, je vais faire prendre l'air à mes pieds en leur offrant un bain d'herbe fraîche (mais d'abord il faut passer par de l'herbe cramée par le soleil... La vie est dure...)

vendredi 16 juillet 2010

Au commencement étaient le plagiat et l'admiration



Alors, maintenant que j’ai parlé de moi, de mon historique musical, de mes influences, et de ma passion déraisonnée pour Guns ‘n’ Roses, nous pouvons rentrer dans le vif du sujet. Le vif du sujet étant la création et comment j’en suis arrivé à créer des morceaux qui parlent de psychopathes (la grosse tendance, il faut bien l’admettre). Et au départ quel est le sujet, la motivation qui va faire qu’on pond des tubes ?




Ben je dirais en ce qui me concerne, d’avoir beaucoup rêvé d’être à la place des stars que j’adule. Pas pour l’argent, les groupies, le champagne qui coule à flot et les téloches qu’on balance du haut de l’hôtel qu’on a consciencieusement saccagé auparavant… Non non. Ca je dirais que c’est quelque chose qui me ferait peur et m’inciterait à ne surtout pas m’infiltrer dans cette vie que je trouverais malsaine et qui ne conviendrait pas à ma bonhommie habituelle. Non, je parle de cette jouissance de jouer sur scène, de se transcender et d’être en communion avec un public qui rentre en transe lui aussi (parce qu’on ne peut qu’être en transe lors d’un concert, sinon ça sert à rien. Autant aller pointer à l’usine, le repas du soir est plus garanti). Attention, je ne parle pas ici de ces bêtes de scènes qui se roulent par terre pour « le show », mais bien de ceux qui sans trop en faire ou parce qu’ils ont pas envie de jouer cette mascarade, arrivent malgré tout à faire passer leur truc, à hypnotiser un auditoire par leur seule présence et leur rapport à leur musique. Dans le genre, dEUS a été une énorme claque. Jimmy Barnes et son show dans un placard à l’Arapaho aussi. Les Black Crowes idem, qui sont limites les yeux fermés ou rivés sur leurs instrus, mais qui sont tellement dedans que forcément on l’est avec eux.

Donc au début, et bien on veut imiter nos héros. Et faire un album, parce qu’un héros sans album n’est qu’un demi-dieu. Et forcément l’album ultime, parfait, ressemble au concert ultime, parfait. Un mélange d’énergie, de transe, de moments intimistes et de ruades guitaristiques échevelées. Un savant dosage de up and down. Des montagnes russes psychédéliques qui font décoller les pieds du sol. On trouvera forcément donc dans mes albums (certains sont des « compilations » de morceaux, d’autres, des concepts indissociables) tous ces ingrédients.

Prenons exemple sur « Songs Of Love And Brotherhood ». Bon, j’avoue que pour celui là j’ai un peu triché, vu que la version que je présente aujourd’hui est un montage de plusieurs morceaux issus de mes 3 premiers albums. Mais le principe reste valable malgré tout. Donc :

<a href="http://wbbtmr.bandcamp.com/album/songs-of-love-and-brotherhood">Nasty Habits by Willy's Big Bang Theory Magic Revue</a>


On commence tel le sauvage moyen par « Nasty Habits », un morceau bien punk dans l’esprit, rapide (tempo à 200BPM, ça pulse sa mémé), hurlé plus que chanté. 2’20 au compteur. Ca pose l’ambiance, il faut saisir l’auditeur. Ca continue avec « Lunatic », du rock super basique, avec solos, refrains porteurs (enfin je trouve hein…), on continue de saisir. Une fois l’auditeur bien saisi d’un côté, on retourne, et on attaque avec « Rock’n’Roll Demon » pour faire évaporer le gras. C’est un rock’n’roll bien des familles, avec des paroles rigolotes (l’épopée d’un garçon de ferme qui veut devenir une rock star, et qui finit à la ferme entouré de vaches, cochons, poules pour sa prestation la plus faramineuse). Normalement, ça headbangue là-dessus.





Voilà, l’auditeur/spectateur est saisi. On peut le faire mitonner un poil avec « Normandy ». Un long morceau (et encore je vous ai épargné la version de 20’, celle-ci est réduite de moitié) qui plonge dans l’esprit d’un soldat ricain mourant sur Juno Beach lors du débarquement allié. Le morceau n’est pas drôle, assez introspectif, et la fin devrait inciter (enfin c’est ce que j’ai essayé de faire, encore une fois je n’ai pas la science infuse, je parle de mon expérience et de comment j’ai voulu la mener) aux images éthérées d’un au-delà très planant.



Après ce passage évocateur, convoquant les esprits, on repart sur du bon rock qui donne envie de danser et balancer la tête d’avant en arrière avec « Little Piggy ». Rock’n’roll, pas prise de tête. On s’amuse aussi hein.




« Firecracker » et « Toxic Avenue », bien dans l’esprit Tom Petty / Bruce Springsteen, doivent être le moment fort de l’album/Concert, avant de terminer sur « Cornershop ».

Cornershop, c’est mon morceau préféré. Je le joue depuis que j’ai une guitare dans les mains (en fait pour être plus exact depuis que j’ai découvert l’open tuning de Sol). On reviendra sur ce morceau plus tard pour le décortiquer comme il se doit. Les paroles sont de l’ami Séb, mais il avait du lire dans mes pensées ce jour là, j’aurais écrit exactement le même genre de trucs.

J’ai beaucoup de mal avec les albums plutôt homogènes. Enfin, pas dans le son, il faut que le son soit homogène, qu’un look audio se dégage d’un album et donc de son/ses interprètes. Mais un peu de diversité ne fait pas de mal. Par contre, il ne faut pas exagérer : un album avec un blues, un funk, un reggae, etc. ça fait vraiment trop fourre tout. C’est compliqué d’être cohérent sans être chiant…

Donc j'élabore ma "playlist" idéale sans encore avoir les titres, ou ne serait-ce qu'une idée vague des morceaux que je vais y mettre. Toute cela donne une ligne directrice à mon projet. Je trouve ça bien plus constructif et attrayant pour s'embarquer ensuite dans la composition pure et dure.

Une fois l’idée générale de l’album en tête ou notée sur papier on va attaquer les morceaux. Les composer, les écrire, c’est passionnant, l’idée étant évidemment d’éviter le syndrome de la page blanche. Je l’ai eu au début ce syndrome. Mais j’imagine que c’est comme tout. Une fois qu’on s’y met définitivement, ça sort tout seul. Pour reprendre un célèbre penseur du 21e siècle, ça doit être un peu comme le Ketchup…

Prochaine étape donc : j’ai une page blanche. A quoi ça sert ?

mardi 13 juillet 2010

Les 10 albums qui ont définitivement marqué ma vie musicale (mais pas que) Appetite for my own destruction last part

1. Guns And Roses – Appetite For Destruction


35000€

Ok. Je les vois venir les persifleurs. Typiquement, et je comprends (un peu), sur le papier ce groupe a tout pour déplaire. C’est l’apologie du système hollywoodien, un reliquat de l’ère Hair Metal que Nirvana a eu le bonheur de faire passer à la trappe, des égos surdimensionnés, etc. Et j’en passe et des meilleures. Ben oui, mais voilà. Il y a plusieurs raisons pour que je le mette en tête de liste celui-là.

D’abord, c’était ma révolte d’ado rebelle. Parce que quand je l’ai découvert celui-là, ben y avait pas grand monde en France qui connaissait. Et ça quand on est ado rebelle (sur le papier hein, j’ai jamais tué de chat. Ou alors y a longtemps. Et il sentait pas bon…), ben ça le fait grave. A l’époque, soit on écoutait Patrick Bruel, ou encore les résidus nauséabonds du Top50 finissant, ou on écoutait toute la clique Thrash, Mosh, Mets-ta-liquette, ou bien des groupes de Hair Metal. Le truc, c’est que les Guns and Roses, au début, tout le monde adorait et tout le monde détestait. Parce qu’ils étaient trop trash pour le Hair metal, trop mous du genou pour le Thrash et les mets-ta-liquette-lovers. Ne parlons pas des fans de Patriiiiiiiiiick. Qui trouvaient le chanteur bien trop blond et en plus il a pas une voix normale ce mec, ça couine. Alors voilà, se balader avec ça dans les oreilles en cour de récré, ben ça fait se sentir au-dessus de la mêlée. Mais. En fait cette partie là je m’en foutais un peu (j’étais invisible, alors faire rebelle…)

Non, ce qui m’a définitivement fait aimer, ben c’est les morceaux évidemment. Faut dire qu’il y a une palanquée de tubes monstrueux. A part 2 ou 3 trucs un peu moins évidents, y a que du tube. « Night Train », « Welcome To The Jungle », « Sweet Child O’ Mine », « Michelle », « Outta Get Me », … Bref. C’est une tuerie. Ca faisait des plombes qu’on avait pas entendu des MORCEAUX dans un album. Y avait des mièvreries, des démonstrations guitaristiques (remember, c’était la pleine période d’explosion des Satriani, et consorts…), mais pas de morceaux. Là pour le coup ça a été une claque définitive. Putain, y avait une intro, un couplet, un refrain, des solos ROCK (et pas des défilés de notes en veux tu en voilà), des fins, des délires, bref : l’extase. On reviendra plus tard sur certains morceaux en particulier, mais citons tout de go : « Paradise City », « Rocket Queen »…

Ensuite, il faut bien le reconnaitre, à un moment où j’apprenais la gratte, ben j’avais mon compte. Slash, est un des guitaristes les plus polémiques parce qu’il est à l’image du groupe. On aime et on déteste. Pourquoi ? Ben j’imagine qu’on se dit la chose suivante : il fait beaucoup de foin avec pas beaucoup de technique, blah blah blah… Et c’est vrai qu’il y en a une sacrée tripotée de plus techniques, mélodiques, sensuels ou tout ce qu’on veut. Mais bon, on s’en fout non ? Moi ces solos à la wha-wha (mine de rien, depuis les 70’s on avait pas entendu ça), et ce son si caractéristique, ben ça me mettait la tête à l’envers. C’est pareil, pourquoi on aime le bleu et pas le rouge ? Pourquoi je peux pas avaler une câpre sans retenir une forte envie de vomir ? Pourquoi l’espace et son infinité me fascinent ? Ben Slash c’est pareil. Faut pas chercher, c’est comme ça. Point. Izzy également était énorme. Ou plutôt l’accumulation fratricide des deux rythmiques, chacune d’un côté de l’écouteur du baladeur (Oui. A l’époque, bande de jeunes, on écoutait la musique sur des K7, qu’on avait amoureusement copiées depuis des vinyles, dans des espèces de machins gros comme … gros… qui avaient été inventés par le PDG de Sony, parce qu’il voulait faire du golf en écoutant de la zique.). Et là encore, innovation. Ou plutôt redécouverte. Le duo de gratteux, qui se sentent pas obligés de jouer à la tierce. Ah oui… Héron mes dents, n’était pas à la fête à l’époque non plus, thanks to the Guns And Roses. Z’ont tout de suite pris un coup de vieux les pépères.

<a href="http://wbbtmr.bandcamp.com/track/lunatic">Lunatic by Willy's Big Bang Theory Magic Revue</a>

Bon. Mais tout ça, ça nous amène à Axl. Axl Rose (c’est un William, comme moi, je pense que ça a dû jouer…). Ah qu’il est chiant ce mec hein ? Ah qu’il emmerde tout le monde et qu’il est irritant avec ces envies et névroses de divas mal léchées… Et oui, mais alors pour le coup, je vais le défendre à mort. Tout le monde vénère Kurt Cobain, en en faisant le porte étendard de toute une génération (en gros la même qui a écouté les guns les a laissés tomber pour Nirvana après). Il est vrai que le sieur Cobain a une aura très mystique, intellectuelle, introvertie et tout ce qu’on veut. Mais Axl, c’est le sale gosse américain par excellence. Et pas que. Parce que son histoire c’est une vraie apologie du drame Shakespearien dans ce qu’il a de plus dantesque. On commence dans un bled paumé du mid-west, avec un beau-père violeur qui ne lui fait pas de cadeaux. Le jeune gosse se barre à la ville en quête d’un désir absolu de reconnaissance et de … vie ? Les excès, la drogue, les caprices de star, tout converge vers un désir absolu de vivre à fond la vie qu’on lui a refusé dès la naissance. Là ou Kurt donne l’impression d’être un gosse de middle-class mal dans sa peau, mais sans raison véritable de l’être, Axl, fait plus penser à quelqu’un qui veut surtout pas être plaint, mais qui veut à fond vivre son truc. C’est l’impression que j’en ai, et ma foi, dans tous les lyrics de « Appetite For Destruction » on retrouve ce mythe fondateur : « Welcome to the jungle », c’est son arrivée à L.A., la confrontation avec la faune du coin, sa découverte que tout n’est pas beau et clinquant, mais pue l’urine et le crack. « Paradise City », idem. Enfin on pourrait en faire une liste longue comme le bras. Toute le monde déteste Axl, parce qu’il renvoie une image de l’amérique qui pue du bec. Kurt, lui, c’était la justification intello d’une amérique qui n’ose pas se regarder en face. Axl, lui, lui crache à la gueule, en même temps qu’il lui roule une grosse pelle.

Voilà. Appetite For Destruction, représentera pour moi toujours plus l’amérique que « Nevermind ». C’est pas pour lancer une polémique, mais plutôt pour y répondre avec mes mots à moi. Après tout c’est bien « Nevermind » qui a rendu les guns obsolètes du jour au lendemain. Et pourtant. Et ben pourtant, je pense que je finirai ma vie à écouter Appetite et pas Nevermind. Et je pense qu’il y a plus à entendre dans les paroles scabreuses d’Axl que dans celles emberlificotées de Kurt.

Paix à son âme quand même. Il écrivait de putain de belles chansons le salaud !

Ps : ah oui, les 35000€, c’est de la connerie. Je l’échange pas celui là.
<a href="http://wbbtmr.bandcamp.com/track/nasty-habits">Nasty Habits by Willy's Big Bang Theory Magic Revue</a>



vendredi 9 juillet 2010

Les 10 albums qui ont définitivement marqué ma vie musicale (mais pas que) Antépénultième part

2. Pink Floyd – The Wall




25000€

Arf. Et voilà, on tape dans les grands classiques. Et oui, mais je vous rappelle en tout bien tout honneur, que l’on parle ici des albums qui m’ont marqué à vie. Alors forcément les premières claques sont souvent définitives right ?

On pourrait parler en long et en large des qualités musicales de l’album (la guitare de Guilmour, les orchestrations, etc.), mais moi ce qui m’a profondément touché, c’est les qualités cinématographiques de The Wall. A 12 ans, on va pas se mentir, je parlais pas un pet d’anglais et pourtant, j’ai suivi toute l’histoire. Parce qu’inévitablement, des images apparaissent. L’idée de l’album concept peut paraître pompeuse, chiante, anti-spontanée, et tout le reste auquel je pense pas, mais « voir » une histoire, en écoutant un album a quelque chose de merveilleux au sens propre du terme.

Et des images il y en a. Des avions en piqué, aux milices marchant au pas, à la chorale de gamins sortis d’un vieux film d’horreur, et au jury grandiloquent et orchestré tel la « nuit sur le mont chauve » de Moussorgski, tout y passe.
Un aveu.

Il y a des albums comme ça que je ne peux écouter que :

  • Le soir.
  • Au casque.
  • Dans le noir absolu.
  • Dans l’isolation la plus totale.


Encore aujourd’hui, j’ai beaucoup de mal à écouter cet opéra en fond sonore lors d’une soirée ou un pleine discussion. J’ai l’impression de rater quelque chose.
Voilà. Ca c’est un album qui marque.

J’ai d’ailleurs écrit un « concept album » et j’admets sans honte avoir eu constamment en tête cette construction sonore Pink Floydienne.Avec cet album, tout peut me tomber sur le coin de la gueule je ne serai jamais triste. Bien sûr il y a de meilleurs albums de Pink Floyd, bien sûr on va me dire qu’aimer les Sex Pistols et le Floyd, faut pas déconner, c’est un peu dichotomique.

I am a dichotomic man.

Et maintenant j’adore créer des morceaux qui emportent, qui font voyager comme celui là :

<a href="http://wbbtmr.bandcamp.com/track/cornershop">Cornershop by Willy's Big Bang Theory Magic Revue</a>


See you soon for the number one of all times of will’s psychotic mind.